Les meilleures pratiques pour une politique parentale en entreprise

Faisons un tour des meilleures pratiques pour une politique parentale en entreprise.

Les attentes des salariés-parents

L’aspect financier du congé paternité/maternité/parental

Tout d’abord, 77% des salariés indiquent que bénéficier de congés parentaux payés peut influencer leur choix d’entreprise, selon le cabinet BCG. En effet, l’aspect financier de ce choix joue un rôle majeur. Ainsi, d’après le site « égalité femmes-hommes », seuls 78 % des pères ont pris leur congé paternité dans leur intégralité. C’est encore plus faible dans le cas des cadres dirigeants: seulement 47 % le prennent dans sa totalité. A l’arrivée d’un enfant, ils ne sont que 6 % à réduire ou à arrêter leur activité contre 50 % des mères. En conséquence, cela met en lumière la répartition inégale des responsabilités parentales au sein du couple.

D’après le ParentalChallenge, l’aspect financier est d’ailleurs la deuxième raison évoquée par les pères n’ayant pas pris l’intégralité des congés auxquels ils ont droit. Cela soulève des questions importantes concernant:

  • l’équilibre travail-vie personnelle
  • la manière dont les politiques d’entreprise peuvent être adaptées pour encourager une plus grande équité dans la prise de congés parentaux.

Les entreprises qui souhaitent attirer et retenir les talents doivent donc réfléchir sérieusement à ces enjeux. Le but est de garantir un environnement de travail inclusif qui favorise le bien-être des employés et de leurs familles.

De cela, il est possible de déduire que les salariés-parents attendent un soutien financier de leur employeur. Ainsi, ils pourraientpleinement adopter le congé paternité / maternité et parental. Cela aurait, de surcroît, un effet bénéfique en matière d’égalité hommes-femmes.

L’allaitement et le re-onboarding

Un autre aspect qui conditionne la reprise du travail des mamans-salariées est celui de l’allaitement. Pour celles qui souhaitent le poursuivre, une véritable logistique est nécessaire. A cette fin, selon la taille de l’entreprise et le soutien défini, les conditions sur le lieu de travail devraient inclure:

  • une salle où le tirage du lait est possible,
  • une flexibilité horaire,
  • un climat bienveillant.

En effet, l’éjection de lait est stimulée par l’ocytocine, l’hormone du bien-être. Cela signifie qu’un environnement serein peut grandement faciliter ce processus. De plus, il serait bénéfique d’organiser des séances d’information pour sensibiliser les équipes aux besoins des mamans allaitantes. De plus, cela favoriserait une culture d’entraide et d’empathie. La mise en place de telles mesures soutiendrait les mères dans leur choix d’allaiter, et améliorerait leur bien-être général au travail. Vous évitez ainsi leur désengagement. Davantage d’informations sont disponibles dans l’étude que nous avons menée concernant le vécu parental en entreprise.

La garde des enfants

Il existe de nombreux éléments chronophages, et pour certains coûteux, concernant la garde des enfants:

  • l’inscription en crèche,
  • la recherche d’assistantes maternelles,
  • l’appel à l’entourage familial pour la garde des jeunes enfants.

Ces préoccupations sont souvent accentuées par la nécessité de concilier vie professionnelle et obligations familiales. Ainsi, cela amène de nombreux parents à se sentir dépassés. La quête d’une solution de garde adéquate nécessite souvent de passer par des recommandations, des visites et des entrevues… Cela allonge le processus et engendre une pression supplémentaire. De plus, les incertitudes quant à la disponibilité et la fiabilité des intervenants ajoutent une couche de stress.

Ainsi, des options pour la garde des jeunes enfants proposées par l’employeur pourraient grandement aider les jeunes parents.

Les pratiques existantes pour les salariés-parents

Selon l’étude « Pratiques Parentalité en Entreprise en 2021 » menée par Aparentière, cabinet de conseil et de formation spécialisé dans les grandes mutations du travail, il y a trois mesures phares adoptées : 

  • une flexibilité accrue des conditions de travail;
  • un congé maternité et paternité payé à 100 %;
  • des jours de congés enfants malades supplémentaires. 

Cela couvre donc partiellement les attentes, sachant que ces mesures ne sont pas adoptées par toutes les entreprises. Il existe toutefois près d’une soixante de pratiques existantes en matière de politique parentale, d’après une veille menée par Matercura, dont les services que nous vous proposons.

Qualifier les meilleures pratiques en politique parentale

La qualification « meilleure » dépend de l’ADN, de la capacité financière et de la culture de chaque entreprise. Ainsi, adopter les meilleures pratiques nécessite d’abord un examen approfondi de l’entreprise, en tenant compte non seulement des ressources disponibles, mais également des valeurs et des objectifs à long terme. Il est essentiel d’évaluer comment ces éléments interagissent pour influencer la performance globale et la satisfaction de vos équipes. En outre, les entreprises doivent être prêtes à s’adapter aux évolutions du marché et aux innovations. Cela implique une volonté d’apprentissage continu et d’amélioration dans leur politique parentale.


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